Zebulon
1er, qui voulait être roi, connaîtrait la consécration au Maroc, en
étant élevé au rang de conseiller royal très spécial de Mohammed VI... C’est
beau l’amitié en politique tout de même, ça dépasse tout, les frontières, le
nationalisme, l'islamophobie, ça transcende le bellicisme en Afghanistan et en
Libye, mais aussi certaines affaires d’Etat explosives, dont celle de Karachi,
ou celle des liaisons dangereuses avec le défunt Kadhafi, ça sublime même les
échecs cuisants et toutes les supercheries électoralistes, pour ne privilégier
que les petits arrangements entre... amis !
Cette
merveilleuse histoire d’amitié, aux contreparties juteuses, lierait Zebulon 1er,
l’oligarque sur le retour, au roi du Maroc. Entre accapareurs de pouvoirs et de
biens, pro-israéliens de surcroît, la magie de l’alchimie ne pouvait qu’être
immédiate, surtout quand l’un des deux, destitué de son fauteuil qu’il prenait
pour un trône, cherche à se refaire en faisant fructifier un précieux carnet
d’adresses.
Selon le
quotidien Akhbar Al Yaoum, citant des sources autorisées, Zebulon 1er
aurait été approché par les hautes sphères de l’Etat marocain pour occuper le
poste de conseiller spécial et de lobbyiste marocain auprès de nombreuses
capitales mondiales, et se serait entretenu récemment, en secret, avec
Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement.
Après
avoir pris ses quartiers dans un palais princier à Marrakech, la reconversion
de l’ex-locataire de l’Elysée, qui a marqué de son empreinte autoritaire,
populiste et islamophobe un funeste mandat qui n’aura prêté qu’aux riches,
aurait pour horizon radieux le royaume de l’Atlas, au service du Roi Soleil des
lieux.
N'est-elle
pas fabuleuse l’amitié franco-marocaine en politique? Grâce à ce lien
indéfectible, on n’est jamais mort, aussi longtemps qu’il y aura des intérêts
particuliers à satisfaire… au nom de l’intérêt général, comme de bien entendu !