Après la découverte de "potentielles fissures" sur
la cuve du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d'Anvers, la
Commission européenne recommande l'inspection de dix réacteurs du même type en
Europe. Ces cuves de refroidissement ont été fabriquées il y a une trentaine
d'années par une société néerlandaise.
L'Agence fédérale de contrôle nucléaire belge explique sur
son site internet que le réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, située près
d'Anvers. Où de "potentielles fissures" ont été détectées, est à
l'arrêt au moins jusqu'au 31 août. Selon l'AFCN, "il n'y a donc aucun danger pour la
population, les travailleurs et l'environnement."
Le fabricant de cette
cuve, le groupe néerlandais Rotterdamsche Droogdok Maatschappij, a livré 21
autres cuves, dont l'une équipe le réacteur numéro 2 de la centrale belge de
Tihange, près de Liège. Cette centrale devrait être inspectée en septembre.
Sur les 21 autres réacteurs qui pourraient avoir les mêmes
défauts potentiels, neuf sont situés dans l'Union européenne.
"Les autorités vont faire ces contrôles, cela semble
évident" a affirmé Marlène Holzner, la porte-parole du Commissaire à
l'Energie Gunther Oettinger.
Mais la Commission européenne ne peut faire que des
recommandations.
Les centrales de Doel et Tihange sont exploitées par
Electrabel, filiale belge du groupe français GDF-Suez. Elles totalisent 7
réacteurs.