mercredi 22 août 2012

Billet d'humeur du mercredi 22 août 2012 (Pussy Riot : Garry Kasparov risque t il la prison et cyberattaque au tribunal)


En ce mercredi 22 août 2012, quoi de neuf en ce monde ??? Le génie des échecs écopera-t-il de cinq ans de prison après sa convocation lundi par la police ? De fait, il figurait, vendredi dernier, parmi la centaine de personnes interpellées et molestées aux abords du tribunal où les Pussy Riot étaient jugées pour "hooliganisme". Kasparov participait alors, dans la capitale russe, à l'une des nombreuses manifestations de soutien au groupe punk lorsqu'il a été interpellé par les forces de l'ordre.

A 49 ans, Garry Kasparov reste un fervent opposant au gouvernement de Vladimir Poutine. Mais il nie formellement avoir agressé un policier, geste passible d'une amende de 20.000 euros à cinq années d'emprisonnement. "On peut voir dans de nombreuses vidéos circulant sur internet que des policiers m'ont interpellé au moment où je parlais avec des journalistes, et qu'ils m'ont frappé ensuite", précise le champion d'échecs, qui a publié sur son compte twitter des photos de son arrestation, ajoutant avec ironie: "Je suis désolé pour le policier qui m'a frappé à la tête, et qui s'est blessé la main...".

Durant cet convocation, lundi, le site internet du tribunal Khamovnitscheski de Moscou était visé par une cyberattaque . "La bande de voleurs de Poutine pille le pays ! Réveillez-vous camarades". C'est l'un des nombreux slogans qui étaient mis en ligne par des hackers sur la page d'accueil du site internet du tribunal Khamovnitscheski de Moscou. Rappelons le ce tribunal a jugé et condamné le groupe punk des Pussy Riot la semaine dernière. Les trois membres ont écopé de deux ans de camps pour avoir chanté dans une cathédrale de Moscou des chansons hostiles à Vladimir Poutine.


Garry Kasparov arrêté

Difficile de savoir se trouve derrière cette cyberattaque. À côté de la dernière vidéo du groupe, un numéro de téléphone et les mots "Demande à Jenia" ont figuré sur la page d'accueil du site du tribunal, Jenia étant le diminutif habituel du prénom Evgueni. Et derrière ce numéro figure Evgueni Volnov un blogueur russe. Il a affirmé ne pas savoir qui avait lancé cette cyberattaque.

Selon Evgueni Volnov, la réaction des hackers est "bien compréhensible". La condamnation des Pussy Riot a dénoncée par la communauté internationale jugeant la sanction "disproportionnée". Les musicienne vont toutefois faire appel de ce jugement mais ont annoncé qu'elles ne demanderaient pas la grâce présidentielle.

Voila encore un jour en ce beau monde…. Allez allez circulez il y a rien à voir.