En ce lundi 16 juillet 2012, quoi de neuf en ce monde ??? C'était le 13 juillet 1942, à Paris, veille de
la fête nationale : par la circulaire n°173-42, la préfecture de police donnait
l'ordre officiel d'arrêter quelque 27.000 Juifs étrangers présents en France.
Une opération lancée à la demande de l'Allemagne nazie, qui réclamait au même
moment des mesures similaires dans d'autres pays européens, mais organisée par
le régime de Vichy et exécutée par la police et par la gendarmerie françaises,
qui devaient mobiliser à cette fin 9000 hommes.
L'Allemagne ayant hésité à ordonner le lancement des
arrestations le 14 juillet, la rafle commençait finalement deux jours plus
tard, le 16. Avec une efficacité redoutable, depuis l'année 1940, tous les
Juifs de France étaient officiellement fichés et leurs adresses notées. Les
policiers avaient simplement à se présenter à leur domicile pour procéder aux
arrestations. Hommes et femmes, quels que soient leur âge ou leur état de
santé, mais également enfants, à la demande explicite de Pierre Laval, devaient
être regroupés dans le camp de Drancy, au nord de Paris.
Pour les besoins logistiques de ces arrestations de masse,
le Vélodrome d'Hiver, dans le XVe arrondissement de Paris, était utilisé comme
prison provisoire. Laissées là sans soin et sans nourriture, presque sans eau,
environ 8000 personnes devaient y survivre vaille que vaille durant cinq jours.
Tout fuyard était immédiatement abattu.
Il y eut dans le seul Vel' d'Hiv une
centaine de suicides, avant même le regroupement de tous les prisonniers dans
le camp de Drancy - et avant que tous ne soient envoyés vers le camp
d'extermination d'Auschwitz. Sur les 13.152 Juifs étrangers arrêtés, moins
d'une centaine survécurent. Parmi eux, aucun enfant. Environ 4000 Juifs de
moins de 16 ans avaient arrêtés lors de la rafle ; le plus jeune avait 18 mois.
La responsabilité française dans l'organisation et
l'exécution d'une opération qui devait, à elle seule, représenter un quart des
42.000 Juifs de France envoyés à Auschwitz durant l'année 1942, fut longue à
reconnaître à France. C'est en 1993 que la date du 16 juillet, début officiel
des arrestations, fut choisie pour instituer une Journée nationale à la mémoire
des victimes des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité
de fait dite "gouvernement de l'Etat français".
Mais 70 ans après, Un sondage bien inquiétant pour la
mémoire collective. Montre que 67% des 15-17 ans, 60% des 18-24 ans, et 57% des
25-34 ans répondent "non" à la question : "Avez-vous déjà
entendu parler de la rafle du Vel d'Hiv?", selon ce sondage CSA. Mais 25%
des plus de 65 ans n'en ont pas non plus entendu parler, pour une moyenne tous
âges confondus de 42%. Un peuple qui oublie son passé se condamne à le
revivre. » disait Winston Churchill, cela se prouve de fait quand on
regarde les résultats électoraux du FHaine et les démonstrations d’un autre âge
des « fachos » identitaire de tous poils. Alors amis, restons
vigilant et hurlons à la face de ces fachos
« NO PASARAN »