jeudi 14 juin 2012

Le Monde Libertaire n° 1677 du 14 au 20 Juin 2012


Sommaire du Monde Libertaire n° 1677 du 14 au 20 Juin 2012

«Les seuls à avoir toujours fait des révolution, ce sont les astres.» - Albator

Actualité

Derrière les fumées électoralistes, par G. Goutte, page 3
Les mairies PCF et les Roms, par Nicolas, page 4
Chronique néphrétique, par Rodkol, page 5
L’État mafieux du pape, par Le Furet, page 6
Action directe à Brioche dorée, par Nathan, page 7
Pas de fumée sans pétards, par P. Schindler, page 8
La police déjoue un complot anarchiste, par Tanneries, page 9

International

Grève de la faim en Algérie, par R. Pino, page 10
Conflit social au Maroc, par R. Pino, page 11

Événement

Programme de la Foire à l’autogestion, page 12

International

La guerre ne connaît pas la crise, par P. Sommermeyer, page 14
Saint-Imier et les espérantophones, par D. Kessous, page 15
Soutien aux anarchistes turcs, par FA, page 16

Histoire

Proudhon et Darimon, la rupture, par C. Fréjaville, page 17

Culture

Théo Van Rysselberghe, par Daniel, page 19

Mouvement

Souscription pour Laura Gómez, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23

Editorial du Monde Libertaire n° 1677 du 14 au 20 Juin 2012

« Pendant les travaux, les affaires continuent… De même pendant les campagnes électorales, fermetures d’usines et licenciements se poursuivent. A un rythme plus lent, certes, mais ne nous faisons pas d’illusions, le pire est à venir. En attendant, les salariés du groupe volailler Doux s’inquiètent de l’attitude de leur patron qui a choisi pour son entreprise l’option du redressement judiciaire, ouvrant ainsi la porte aux plans de licenciements.

En Savoie, c’est l’usine d’aluminium Rio Tinto Alcan qui est sur le chemin de la fermeture. Les ouvriers d’Arcelor-Mittal ont toujours du mouron à se faire malgré toutes les belles promesses des uns et des autres. Après la mort de France-Soir version papier, c’est celle de sa version en ligne qui est annoncée. Air-France bat de l’aile, et les ex-Sea-France n’en finissent pas de couler, tout ça dans la même semaine et ce n’est pas fini… La crise (celle de la finance) servira d’explication à tous les coups bas que les possédants nous concoctent.

Toutefois, une bonne nouvelle pour certains : les élections législatives peuvent leur rapporter gros. Les aides publiques perçues par les partis politiques suivant le nombre de votes en leur faveur (minimum requis 1% de suffrages dans cinquante circonscriptions différentes) sont, paraît-il, un enjeu majeur. Pour 2012, 76 millions d’euros sont à répartir (PS et UMP s’en partageant les trois quarts).

On comprend mieux la frénésie électoraliste de certains. Sur 330 partis politiques (!) répertoriés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, seuls 41 bénéficient de cette manne financière. Eh oui, seulement 41. Alors que, bien sûr, les seules choses qui comptent pour eux, c’est le bien public et le bonheur des simples administrés que nous sommes : comme disait l’autre, hâtons-nous d’en rire de peur d’être obligés d’en pleurer… Mais répétons-leur bien forts tous ensembles : vous ne nous représentez pas ! »


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