Sommaire du Monde Libertaire n°1673 du 17 au 23 Mai 2012
« Si le vin t’empêche de travailler, supprime le travail. »
- Un mur
Actualité
Permis d’harceler, par Hélène, page 3
Chronique néphrétique, par Rodkol, page 5
Météo syndicale, par T. Impétueux, page 6
Nouvelles des fronts sociaux, par Hugues, page 7
Les cathos et Sarko, par Le Furet, page 8
Le cadeau de départ de Guéant, par G. Goutte, page 9
Arguments
Hollande élu, et maintenant?, par J.-M. Raynaud, page 10
International
La peste brune en Grèce, par P. Schindler, page 11
Le massacre de Sétif (8 mai 1945), par M. Rajsfus, page 12
Luttes criminalisées en Espagne, par O. Alberola, page 14
Libérté pour Laura Gomez, par R. Pino, page 15
Les camps de réfugiés de Thaïlande, par T. Pellicer, page 16
Histoire
Libertaires espagnols dans la Résistance, P. Rosell, page 18
Culture
Football et anarchisme, Paco, page 20
Mouvement
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23
Editorial du Monde Libertaire n° 1673 du 17 au 23 Mai 2012
« Les temps qui courent ne sont pas terribles, c’est le
moins qu’on puisse dire. Entre une Grèce qui dresse un petit tapis rouge à l’ultranationalisme
fasciste décomplexé, une Espagne qui s’enfonce dans la crise et la répression
du mouvement syndical et une France où les plans sociaux se multiplient en même
temps que les créations de nouveaux outils visant à amplifier et perfectionner
le contrôle social, le temps n’est pas au beau fixe, du moins pour les
travailleurs et les laissés pour compte du libéralisme.
Il faut dire que, côté riposte, on est un peu à la ramasse.
Dans notre bel Hexagone, on n’a pas vu l’ombre d’un mouvement social de masse
depuis la défaite de l’automne 2010 contre la réforme des retraites. Certains y
voient la conséquence perverse de l’élection présidentielle et son lot d’illusions
habituel. Mais le spectacle a beau être terminé, l’offensive n’a pas l’air
d’être à l’ordre du jour dans les baraques syndicales.
On attend les législatives ? Et, après, on laissera passer
l’été, histoire que la lutte des classes puisse, elle aussi, prendre ses
vacances ? Et après ? On laissera quelques mois au nouveau président pour faire
les réformes promises ? On se demande bien où tout cela va nous mener. Le capitalisme
est en crise et les résistances sociales, qu’elles viennent du monde du travail
ou d’ailleurs, sont discrètes.
Pourtant, c’est bien maintenant que nous, révolutionnaires,
avons une carte à jouer : celle de l’alternative. Pointer les contradictions du
système actuel, trouver ses failles et réfléchir, collectivement, à la construction
d’une contre-offensive sociale qui soit aussi bien un mouvement de lutte qu’une
force de proposition concrète et pragmatique pour jeter les jalons d’une
nouvelle société. Et pour se faire, nous devons nous efforcer de sortir des
ghettos identitaires et des préoccupations individuelles pour penser et bâtir,
tous ensemble, une véritable alternative révolutionnaire.»
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