jeudi 26 avril 2012

Un policier de Seine-Saint-Denis mit en examen par le parquet de Bobigny pour homicide volontaire


Hier soir, un policier de Seine-Saint-Denis a été mis en examen par  le parquet de Bobigny pour homicide volontaire  après avoir tué par arme à feu un homme de 28 ans lors d'une intervention samedi à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Sa version de la légitime défense a été mise à mal par l’autopsie et un témoignage, révélés par le parquet, selon lesquels la victime a été tuée d’une balle dans le dos.

Le policier a affirmé aux enquêteurs s'être retrouvé face au fuyard, qui «l’aurait alors visé en tendant son bras armé vers lui» et il a tiré à quatre reprises contre le jeune homme, décédé peu après. Mais selon l’autopsie, la victime a été mortellement touchée par une balle entrée à l’horizontale dans son dos. En outre un témoin en voiture a relaté «avoir assisté à une scène de course poursuite (...) au cours de laquelle un homme faisait feu en direction d’un fuyard», rapporte le parquet. Bref il a été tiré comme un lapin.

Vous pourrez lire ci-dessous les réactions de nos politiques, mais qui à donc parler de drague envers le FHaine ou d’une dérive extrême droitière des discourts  ??? 

Déjà, Zebulon 1er  a plaidé ce jeudi pour la «présomption de légitime défense» pour les policiers, après la mise en examen polémique de l'un d'entre eux. «J’ai simplement à dire ma confiance, mon soutien et la compréhension des collègues de ce policier aujourd’hui mis en examen», a-t-il déclaré lors d’une réunion publique au Raincy, avant de demander une «évolution» juridique dans un sens «plus protecteur» et une «présomption de légitime défense» pour gendarmes et policiers.

Suivi de L’obersturmführer Claude Guéant qui a lui aussi soutenu jeudi la version de la légitime défense défendue par le policier qui a tué un délinquant multirécidiviste lors d’une interpellation. «Nous ne pouvons pas accepter qu’un policier soit d’abord blessé avant d'être en mesure juridiquement de riposter», a-t-il déclaré à son arrivée à Luxembourg pour une réunion avec ses homologues de l’UE. «La justice fera la lumière sur ce qui s’est passé», a-t-il ajouté. «Le fonctionnaire en cause a été mis en examen pour homicide volontaire. J’espère que le parquet fera appel de cette qualification et l’administration apportera tout son soutien juridique au policier mis en examen», a-t-il précisé.

«Ce qui s’est passé le 21 avril à Noisy-le-Sec illustre malheureusement l’extrême difficulté du métier de policier», a-t-il souligné. «Ce soir là, une patrouille a été en situation d’interpeller un malfaiteur recherché pour vol à main armée déjà condamné à onze reprises», a-t-il raconté. «Ce malfaiteur à pointé son arme sur un policier qui a riposté. L’arme était approvisionnée de six cartouches, on l’a su après, et la question est de savoir si les conditions de la légitime défense étaient réunies», a-t-il indiqué.


Biensur La présidente du FHaine, Marine Le Pen, a elle aussi exprimé sa solidarité à l'égard des policiers protestant contre la mise en examen pour homicide volontaire d’un de leurs collègues qui a tué un multirécidiviste en fuite en Seine-Saint-Denis. «Marine Le Pen et le Front National sont solidaires des policiers qui manifestent contre les mesures qui frappent leur collègue de Seine-Saint-Denis», écrit l’un des vice-président du FN, Wallerand de Saint-Just. «Clairement, les magistrats dévoyés du tribunal de Bobigny ont appliqué l’adage de toujours du Syndicat de la magistrature», classé à gauche»: «soyez pour le criminel, contre la victime et contre le policier», ajoute le FN. Le Front national soutient une «présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre concernant l’exercice de leurs fonctions sur le modèle de la gendarmerie nationale».

Quand à François Hollande (PS), interrogé jeudi sur la colère de policiers après la mise en examen d’un des leurs pour homicide volontaire, a préconisé pour sa part qu’ils bénéficient dans ces circonstances d’une «protection administrative» et ne perdent pas leur salaire.«Je sais qu’ils font un travail très difficile, notamment dans un certain nombre de quartiers dans nos villes, notamment en Seine-Saint-Denis, travail qui peut les conduire à se mettre eux-mêmes en danger lorsqu’ils poursuivent des malfaiteurs qui sont prêts à tout», a-t-il dit sur France Info.

«Je veux leur dire ma compréhension par rapport à leur colère, de voir leurs moyens réduits», a insisté le député de Corrèze «En même temps, il y a l’indépendance de la justice, elle est là, personne ne peut la mettre en cause et encore moins celui qui se présente au suffrage des Français pour être leur prochain président de la République», a-t-il observé. Après une mise en examen, c’est «une présomption d’innocence qui demeure», a dit François Hollande. «Ce que demandent ces policiers, qui doivent être entendus, c’est une protection administrative. C’est-à-dire que lorsqu’il y a une mise en examen, le fonctionnaire concerné ne doit pas perdre son salaire, son traitement, et doit être défendu par l’administration».

Bon au vu de ces diarrhées verbales on a intérêt a se trouver des bavoirs XXL, car le temps des bavures est au beau fixe.