dimanche 22 avril 2012

Appel à soutien pour Alain Paya Poirel


Le Comité contre l'utilisation politique de la psychiatrie, la Ligue des  Droits l’Homme du Languedoc Roussillon et le Comité de soutien à Alain  Paya Poirel appellent à un rassemblement pacifique le lundi 23 avril à  14 heures au Tribunal de Grande Instance de Nîmes, pour soutenir Alain  Paya Poirel, " Le berger sans troupeaux",  interné depuis 10 mois.

En 2007, Alain Poirel, Berger à Malons et Elze dans le Gard, âgé de 43  ans retrouve ses 59 brebis abattues à la demande du Maire, Jean Pierre  Souchon, car selon lui elles n’étaient pas baguées. Une dispute éclate  entre les deux hommes et Alain est condamné à 3 mois de prison, qu'il  effectuera à la maison d'arrêt de Nîmes.

Durant sa détention, Alain Poirel est convoqué pour faire des photos  d'identité, et il apprend que son nom patronymique est changé et que  désormais il s'appellera Paya, du nom de sa mère qui ne l’a pas élevé  car il avait été placé dans une famille d’accueil.

Après avoir purgé sa peine, Alain a une autre altercation avec J.P  Souchon. Alain le gifle alors que 2 conseillers le menacent de mort.  Alain est alors condamné à 12 mois de prison. Incarcéré en février 2011  à la Maison d’Arrêt de Mende, il n’accepte pas de s'appeler Paya,  s'étant appelé du nom de son père, Poirel, jusqu'en 2008. face à ce  refus, un expert psychiatre diagnostique une pathologie lourde et Alain  est envoyé en juin 2011 à l'Hôpital psychiatrique de Uzès, sous le régime carcéral.

Depuis 2008, Alain cherche a connaître" le secret" qui se cache  derrière ses changements d'identités, sans que personne à ce jour puisse  lui donner l'ombre d'une explication ! De juin 2011, à février 2012, Alain est resté hospitalisé sous régime  carcéral, ne bénéficiant que d'une visite,1 heure par semaine.de sa  compagne et sa petite fille âgée de 3 ans aujourd'hui, Le 24 février 2012, il a eut sa levée d'écrou, mais reste néanmoins  interné sans traitement à l’hôpital psychiatrique de Uzes !

Lundi 23 à 14 heures il doit comparaître devant le Juge des libertés et  de la détention afin de savoir si il peut enfin rentrer chez lui, où  l'attend sa compagne et sa petite fille.

Soyons nombreux lundi pour soutenir Alain et Karine qui se battent  seuls depuis toutes ces années.

Partagez ce lien avec tous vos contacts.

Contact : Comité contre l'utilisation politique de la psychiatrie