mercredi 30 novembre 2011

La police interpellée par Amnesty


Pour parler des violences policières en France, Amnesty International a choisi la voie des études de cas. Dans un rapport intitulé “Notre vie est en suspens : les familles des personnes mortes aux mains de la police attendent que justice soit faite”, l’association retrace le parcours de cinq personnes décédées après leur arrestation.

«On s'est rendu compte que plusieurs années après, la lumière n'avait toujours pas été faite sur ces affaires et que les familles ne pouvaient pas faire leur deuil,» rapporte Izza Leghtas, chercheuse à Amnesty. Selon l'ONG, «une famille n'a même pas pu récupérer le corps de son enfant.». Parmi les cas évoqués, celui d'Ali Ziri, ouvrier à la retraite de 69 ans, mort en juin2009 à Argenteuil (Val-d'Oise) après un simple contrôle d'alcoolémie. Un rapport d'autopsie relève des signes d'«asphyxie de type mécanique» sur ses poumons. «On a retrouvé 27 hématomes sur son corps, dont certains de 10cm», témoigne Mohamed Nemri, membre du collectif Ali Ziri. «A ce jour, les agents sont toujours en fonction et c'est l'ami qui l'accompagnait qui est appelé à comparaître pour outrage», s'insurge-t-il. 

Interrogé sur ces affaires, le porte-parole de la police nationale, Pascal Garibian, rappelle que cinq millions d'interventions ont eu lieu en 2010. «Il s'agit de cas exceptionnels. Chaque intervention s'inscrit dans une confrontation de plus en plus délicate, et la police réfléchit constamment à son usage de la force ».et mon c… c’est du poulet ??? Tous le monde connait le délit de faciès où les charges brutales sur des opposants politiques ou syndicalistes. Amnesty appelle néanmoins à des enquêtes impartiales, c’est  un minimum non ? mais comme disait Coluche " le problème c'est que quand tu a été victime d'une bavure , tu peux déposer plainte.... mais c'est au commissariat qu'il faut aller.....". En bon entendeur.....