lundi 31 octobre 2011

Un séminaire pour «guérir» les gays et les lesbiennes


«L’homosexualité n’est pas une maladie, martèle Arc en ciel Toulouse (AEC), dès lors l’idée que l’on pourrait en «guérir» ne repose sur aucune réalité. Surtout, elle encourage une stigmatisation coupable qui explique notamment la surreprésentation des adolescents LGBT dans les statistiques sur les risques suicidaires, aux États-Unis comme en France».

L’objet de la colère de cette association LGBT toulousaine? Un tract distribué depuis quelques semaines aux habitant-e-s, invitant celles et ceux qui souhaiteraient «guérir» de leurs «penchants homosexuels» à participer à un séminaire de Torrent de vie à l’église évangélique de la ville.

Torrents de vie est la petite sœur francophone d’une organisation américaine du même nom, Living Waters, qui s’inspire des ouvrages d’Andy Comiskey, un homosexuel prétendant être devenu hétéro après avoir eu une illumination divine. S’appuyant sur une lecture littérale de la Bible, les écrits de Comiskey ont fait un tabac dans les milieux évangéliques. Au fil des ans, Living Waters a essaimé aux États-Unis et en Europe.




Aux âmes égarées, l’organisation propose de nombreux séminaires de «restauration de la personnalité» en partant du principe que «l’homosexualité serait la conséquence de cassures durant l’enfance, en particulier dans la relation avec les parents, et notamment face à une mère surprotectrice et un père distant, ou en cas d’abus».

Toutefois, le chemin vers la guérison n’est pas gratuit. Pour vous débarrasser de vos penchants homosexuels, il vous en coûtera tout de même 20 séminaires à 300 euros, soit 6000 euros au total. AEC interpelle donc les pouvoirs publics et les responsables municipaux sur «les dangers des tractages qui présentent encore l’homosexualité comme une pathologie dont les coûts de guérison alimentent, aux dépens des plus faibles et des plus démunis, on ne sait quelle trésorerie».

L’homophobie est vraiment une plaie dans notre société c’est pour cela il est tant de descendre dans les rues et dire Non à cette  ignominie. C’est pour cela que le groupe de Béthune sera à Lille le samedi 5 Octobre, à 15 heures, place de la république pour dire stop à l’homophobie et vous invite à le  rejoindre 

Billet d'humeur du lundi 31 octobre 2011 (La trêve hivernale des expulsions commence ce soir)



En ce lundi 31 octobre 2011 quoi de neuf en ce monde ??? La trêve hivernale des expulsions, c'est une pause qui fait du bien. Surtout en cette période de crise économique. Des milliers de locataires vont, à partir de ce soir 21h00, pousser un ouf de soulagement. En effet, c'est à cette date là que débute la traditionnelle trêve hivernale. Celle-ci empêche toute expulsion. Un sursis qui va durer pendant quatre mois et demi. En effet, cette trêve court chaque année du 1er novembre au 15 mars. Mais comme les expulsions ne peuvent se dérouler entre 21H00 et 06H00, elles débutent donc de manière effective ce soir à 21H00.


Pendant cette période, les locataires ne peuvent se faire expulser, même si leur propriétaire a engagé une procédure et que l'expulsion est confirmée par un tribunal. En revanche, la suspension des expulsions ne concerne pas les personnes qui habitent illégalement dans un lieu où elles sont entrées par effraction, c'est-à-dire les squats. Cependant, difficile de savoir combien de personnes sont concernées par cette trêve. En effet, les ministères de la Justice et de l'Intérieur n'étaient pas encore en mesure de communiquer les chiffres 2010 des contentieux locatifs.





« Je ne crois pas que cette année on aura une augmentation significative du nombre d'expulsions effectives », a seulement indiqué le secrétaire d'Etat chargé du Logement Benoist Apparu, Mais cela il y a que lui qui y croit ce qui prouve bien le décalage entre le pouvoir et le peuple. Il a aussi rappelé qu'en moyenne le nombre de décisions de justice était « autour de 100.000 à 110.000 » et le nombre d'expulsions effectives par la force publique « autour de 10.000 ». « Le gouvernement parle d'environ 10.000 expulsions manu militari, mais on est plus près des 40.000, si on compte tous ceux qui anticipent l'intervention policière, et s'en vont en catimini, avec toutes leurs affaires, pour éviter "la honte" et "le regard des voisins" » et cela nous le savons très bien.





Les chiffres 2009 du ministère du Logement montraient une très légère augmentation, avec 139.657 contentieux déposés devant les tribunaux (+1% par rapport à 2008), et 107.234 décisions d'expulsion prononcées (+1,3%). Régulièrement et depuis de nombreuses années, les associations demandent l'arrêt définitif des expulsions. Ce  à quoi Benoist Apparu s'est dit « fondamentalement contre un moratoire ». « Même si toute décision d'expulsion est individuellement un drame, je reste convaincu qu'interdire les expulsions c'est déresponsabiliser » le locataire, affirme-t-il. La trêve hivernale n'est pas une période réjouissante pour tout le monde. Les huissiers vont, en effet, observer une baisse de leur activité. Et cela c’est encore un sujet de joie.

N’oublions pas que  la question du logement tient à la santé générale, à la probité et aux mœurs de la Société. Elle mérite, de tous ceux qui comprennent la question du logement, comme une question de justice pour tous, la plus grande attention, car il ne faut pas oublier que sous la domination du capital, la Société ne se résout à réaliser quelque amélioration que quand elle ne peut plus en différer l'exécution. Nous souhaitons donc la gratuité des logements. Car ce loger est un droit, mais aussi combattre les marchands de sommeil qui exploitent  les gens en leur louant des taudis au prix de Versailles.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!



dimanche 30 octobre 2011

Collage sur le bassin minier



Le groupe de Béthune et l'ACF (action contre le fascisme) ont fait une action collage commune ce dimanche afin de montre notre présence dans le secteur de Saint Pol, Auchel, Bruay la Buissiere et autres....

Mais nous avons encore beaucoup de travail et d'autres actions sont en prévision.



























A bientot pour un nouvel épisode

Fête de soutien à La Brique

Le 4 Novembre, La Brique, journal de sales gosses et de critique sociale, organise une fête de soutien. L’entièreté des fonds récoltés ne seront pas redistribués au Carlton.

Dès 19h, ils vous accueilleront au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar, M° Porte des Postes, à Lille, avec :

-DJ Osiris, hip-hop soul funk maison
-De la dope du fric et des putes, spectacle de Gérald Dumont (www.theatrek.fr)
-Junior Cony, dub à crête des pâquerettes



Le Racisme dans la publicité en 50 exemples effrayants


Vous trouverez à cet endroit, un web-document concernant le racisme et la publicité.

Comme nous le savions déjà la publicité c'est la vitrine du capitalisme et de fait, après avoir lu ce document vous ne douterez plus que le capitalisme et le racisme ne sont que frères de nos malheurs.


Billet d'humeur du dimanche 30 octobre 2011 (La justice payante)



En ce dimanche 30 octobre 2011 quoi de neuf en ce monde ??? Depuis ce mois ci, quiconque intente une action en justice doit payer une nouvelle taxe, sous forme d'un timbre fiscal de 35 euros. C'est le cas pour « toute instance introduite en matière civile, commerciale, prudhomale, sociale ou rurale, ou devant une juridiction administrative », soit environ 2,5 millions de procédures par an.


Un travailleur qui a perdu injustement son emploi et son salaire devra payer pour attaquer son patron aux Prud'hommes. Si une famille a un contentieux avec l'EDF à propos de ses factures d'électricité, elle devra payer, avant même d'espérer récupérer une somme indûment prélevée. Un locataire, s'il veut contester une augmentation de loyer, devra d'abord payer.





Le décret prévoit quelques exceptions, pour les procédures de tutelle, de surendettement, les contentieux concernant les étrangers, les procédures devant le juge des enfants. Les bénéficiaires de l'aide juridictionnelle seront exonérés. Mais certains avocats en doutent, car les délais pour obtenir cette aide sont de plus en plus longs et sans oublier certainement pleins l’alinéa  cachés qui permettront de nous exclure de cet exonération.




C'est un recul. La gratuité de l'acte de justice était la règle depuis longtemps pour les petits litiges de la vie quotidienne, et en particulier pour les Prud'hommes. Les organisations syndicales de salariés ont protesté contre cette mesure antisociale, car les Prud'hommes restaient un des domaines de la justice accessibles à tous les salariés. Dans certaines villes, des manifestations ont été organisées contre cette taxe.


Ce seront donc les justiciables les moins fortunés qui vont être les plus touchés, en ayant encore moins facilement accès à la justice. Déjà que la justice, cela n’est plus a prouvé, est toujours plus favorable au puissant qu’au simple cerf que nous sommes. Mais la, avec cette barrière financière les puissants vont s’en donner à cœur joie.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!

samedi 29 octobre 2011

Le Monde Libertaire n° 1648 du 27 Octobre au 2 Novembre 2011

Suite à un problème technique, le Monde Libertaire n° 1648 ne sera exceptionnellement pas présent en kiosque. Les abonnés recevront  normalement leur journal. Le Monde Libertaire n°  1648 est disponible gratuitement en lecture intégrale sur le site du Monde Libertaire à l'adresse suivante: http://www.monde-libertaire.fr

Sommaire du Monde Libertaire n° 1648 du 27 Octobre au 2 Novembre 2011

Actualité

De quelques camps d’encadrement militaire, Philippe, page 3
L’infâme taxation des mutuelles, P. Schindler, page 4
Météo syndicale, retour vers le passé, T. Impétueux, page 5
Chronique néphrétique, 5
Des brèves, un strip, 6
L’éducation en deuil, M.-C. Calmus, page 7
Athènes sous les coups du stalinisme, G. Goutte., page 7
La lutte antinucléaire continue, Daniel, page 8

International

La Libye libérée?, R. Pino, page 9
Les indignés vers la révolte ?, C. Lartiguet-Pino et R. Pino, page 10
Dans la misère des Roms, A. Pierre, page 11

Entretien

Pédalons, camardes, pédalons, S. Guyomar, page 12

Arguments

Les bébés bientôt fliqués?, M. Rajsfus, page 14
Les apories du capitalisme, J. Langlois, page 16

À lire, à voir

Trois écrivains à l’honneur, G. Goutte, page 18
Squattage total à Barcelone, R. Pino, page 20

Mouvement

«Célébration» de trente ans de radio, Nathalie et Sylvie, page 21
Grille des programmes de Radio libertaire, 22
Agenda, page 23

Editorial du Monde Libertaire n° 1648 du 27 Octobre au 2 Novembre 2011

« La semaine dernière, les travailleurs grecs ont à nouveau lâché l’outil de travail pour rejoindre étudiants et chômeurs dans la rue, et ce afin de protester contre l’austérité qui ruine un peu plus chaque jour leur niveau de vie. Plus de 125 000 personnes battaient le pavé des rues. Un record, nous dit-on. En face, la réaction se sentant menacée, ses chiens de garde officiels protégeaient les alentours du Parlement à l’aide, entre autre, de palissades antiémeutes.

La colère grogne de plus en plus, la tension ne cesse de monter. Les affrontements avec les cognes, jusqu’alors essentiellement le fait de quelques groupes de jeunes se revendiquant de certains courants de l’anarchisme, ont cette fois impliqués des personnes plus âgées, moins politisées également, bref, des gens qui en ont simplement ras-le-bol d’être ignorés et systématiquement réprimés. Si tout cela peut sembler promettre une radicalisation certaine de la lutte, on ne peut toutefois s’empêcher de se demander si, une fois encore, les choses iront vraiment plus loin.

Ça fait déjà plusieurs années que la Grèce vit au rythme des « grèves générales» sporadiques, des manifestations et des quelques affrontements violents avec la flicaille, abondamment retransmis par les médias de la société du Spectacle. Mais, pourtant, rien ne change. Au contraire, le mouvement social grec semble stagner dans cette spirale et se répéter inlassablement, sans évoluer. C’est que, de leur côté, les syndicats se refusent à assumer ce pourquoi ils ont été créé à l’origine : organiser les travailleurs jusqu’à l’abolition du salariat et de l’État.

Du coup, les travailleurs – qui, dans leur majorité, ne semblent pas vouloir ou pouvoir se réapproprier leurs organisations – s’épuisent dans des grèves et des manifs sans perspectives et se condamnent à vivre encore et encore dans la même merde. Et tant que ça ne bougera pas à ce niveau là, la sortie de crise ne sera qu’un doux lendemain qu’on rêve. »

Pour savoir où trouver votre journal cliquez ici.



Gilad Shalit, Salah Hamouri : même combat ?


Un "immense soulagement". Voilà comment la libération de Gilad Shalit a été accueillie par Zebulon 1er, qui a pris le soin d’écrire au soldat franco-israélien, pris en otage pendant cinq ans par le Hamas à Gaza. Mais que pense t il de Salah Hamouri, ce jeune franco-palestinien de 26 ans, condamné à 7 ans de prison par un tribunal militaire illégal au regard de l’ONU pour tentative d'assassinat contre un rabbin ultra-orthodoxe  et d’appartenance au Front populaire de libération de la Palestine mais cela  sans qu’aucune preuve n’ait été apporté quant-à sa culpabilité,  et qui devait sortir de prison le 28 novembre prochain. Il aura purgé ce jour là, la totalité de sa peine, comme cela est inscrit dans son acte d’accusation.

Le gouvernement français connait-il son dossier ou l’ignore t-il délibérément ? Alors que la France n’as jamais produit aucun geste pour obtenir sa libération, que ses parents n’ont jamais eu les honneurs de la République (sauf une rencontre en catimini avec Monsieur Juppé à Jérusalem au bout de 6 ans de détention !), que Monsieur Longuet, le Sinistre de la défense a avoué la semaine dernière sur les antennes de France Inter qu’il ne connaissait pas le dossier, le cynisme du gouvernement français a atteint son paroxysme.





Zebulon 1er a demandé poliment au gouvernement israélien sa libération le 18 décembre prochain avec les 550 autres prisonniers politiques palestiniens suite à l’accord entre Israël et le Hamas. Le seul geste que la France aura donc produit en 6 ans pour Salah Hamouri sera donc de demander à l’état israélien de rallonger sa peine de 20 jours.

Hier matin, Alain Juppé, le sinistre des affaires étrangères a déclaré « J’ai encore demandé hier à l’ambassadeur d’Israël [...] de libérer le plus vite possible Monsieur Hamouri ». Mais dans la soirée nous avons appris que les autorités israéliennes ont décidé de garder Salah Hamouri jusqu’au 12 mars 2012 en rétention administrative. L’administration pénitentiaire prend comme argument que la libération de 1.027 prisonniers politiques palestiniens a permis de faire diminuer la population carcérale et donc que cela légitime du coup la rétention administrative.

Alors que Zebulon 1er est intervenu pour exiger la libération d’Ingrid Bétancourt, de Florence Cassez et de Guilad Shalit, il n’a jamais produit un seul geste pour Salah Hamouri ! Y aurait-il deux poids, deux mesures pour notre gouvernement concernant les hommes? Car chaque jour que Salah passe en prison est un jour de honte pour la France.


Billet d'humeur du samedi 29 octobre 2011 (Travailleurs ou étudiants étrangers dans le collimateur de Guéant)


En ce samedi 29 octobre 2011 quoi de neuf en ce monde ??? Plusieurs centaines d'étudiants étrangers ont manifesté à Paris, devant la Sorbonne, pour réclamer le retrait d'une circulaire et d'un décret du ministère de l'Intérieur qui, entre autres, restreint leurs possibilités d'étudier et de travailler en France.

Plusieurs étudiants étrangers qui, diplômes en poche, avaient réussi à obtenir une promesse d'embauche dans une entreprise française, se sont vu en effet refuser une autorisation de travail. Ainsi un jeune ingénieur libanais embauché par Air liquide s'est retrouvé « démissionné » sur ordre du préfet avant que son cas, qui avait fait du bruit dans les médias, ne soit revu et qu'il obtienne gain de cause. Mais d'autres sont devenus des immigrants illégaux et ont du quitter le territoire.




Quant à ceux qui veulent continuer des études, un décret du gouvernement, daté du 6 septembre, exige qu'ils justifient de ressources mensuelles plus importantes qu'auparavant. L’obersturmführer Guéant a été clair : il s'agit de bloquer ces jeunes étrangers qui viennent en France non pour étudier mais pour « détourner leur statut et arriver sur le marché du travail ».

La circulaire Guéant datée du 31 mai a déjà montré ses effets néfastes sur d'autres immigrants travailleurs. Visant à « adapter l'immigration légale aux besoins et aux capacités d'accueil de la société française », elle prévoit l'établissement d'une liste de métiers ouverts aux étrangers non ressortissants de l'Union européenne. Mais cette liste est déjà passée en août dernier de trente à quatorze professions avec pour résultat principal de transformer des travailleurs légalement embauchés en travailleurs « au noir » et beaucoup plus vulnérables.




Tout récemment encore, le gouvernement a durci les conditions d'obtention de la nationalité française. Guéant clame à qui veut l'entendre que l'objectif initialement prévu de 30 000 expulsions d'étrangers sera dépassé ; il multiplie les déclarations à l'emporte-pièce contre les jeunes Roumains, les Comoriens, tous ceux qui empêchent « la France de rester la France ». Son gouvernement réussit à rendre la vie de plus en plus impossible à toute une partie des travailleurs de ce pays. Quant à réussir à conserver les voix des électeurs d'extrême droite tentés de retourner au Front national, ce qui est son objectif principal dans la période actuelle, il n'est pas sûr qu'il l'atteigne.

Ce qui est sur amis, c’est que cette terre ne mérite aucune frontière et que pendant que les capitalistes  prônent  la liberté de circuler et d’implantation pour le capital. Nous nous souhaitons la liberté de circulation et d’implantation des personnes. Et que l’on ne vienne pas parler de cout car rien qu’avec ce que gaspille le monde occidental en nourriture, l’on pourrait nourrir le monde.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!


vendredi 28 octobre 2011

American fascism ou les parents du petit Adolf Hitler privés de droits parentaux


L'Etat américain a exigé qu'Adolf Hitler, un garçonnet de trois ans, et que ses deux soeurs JoyceLynn Aryan Nation et Honszlynn Hinler Jeannie, soient tous trois emmenés hors du domicile familial du New Jersey, a appris par la police Fox News.

Les services sociaux de la commune de Holland ont privé les parents, Heath et Deborah Campbell, de leurs droits parentaux et donc de la garde de leur fils et de ses deux soeurs aux noms nazis. Le père passera devant le juge dans la journée pour des raisons liées à l'enlèvement de la garde des enfants.

Pas de violences familiales

Mais les services à l'enfance ont refusé de commenter le dossier, comme le veut la procédure. La police, qui a divulgué l'information, ne connaît pas les charges qui pèsent contre les parents. Le sergent qui a annoncé le placement des enfants a souligné qu'il suit la famille depuis des années et qu'il n'a jamais entrevu la moindre trace de violence sur les enfants.

La famille Campbell avait fait la une des journaux et provoqué un tollé sur le net le mois dernier lorsqu'un supermarché de la petite ville de Holland a refusé de leur décorer un gâteau d'anniversaire en y inscrivant "Heureux anniversaire Adolf Hitler!".

Forme d'abus

Si les parents n'ont a priori pas violenté ou abusé de leurs enfants, un psychologue judiciaire explique que prénommer son enfant "Hitler" peut être considéré comme de la maltraitance infantile. "On peut notamment reprocher aux parents leur attitude enfantine. Vous pouvez donner le nom que vous voulez à votre chien, même si c'est un surnom bizarre. Mais là, ils pensent avoir de l'audace en prénommant leur progéniture de la sorte. Ils ne considèrent pas une seconde le fait que leurs enfants vont être mis de côté et appréhendés avec un regard négatif tout au long de leur vie, ou du moins jusqu'à ce qu'ils soient en âge de changer de nom. Et cela est considéré comme un abus parental".

C'est pour cette raison précise qu'un tribunal néo-zélandais a retiré à un couple la garde de sa fille de neuf ans qu'il avait prénommée: "Talula danse le Hula d'Hawaï". Les autorités n'interviennent que quand le nom peut provoquer de réelles brimades.

D'autres dossiers à charge?

Le couple Campbell, quant à lui, a affirmé avoir choisi ces noms pour ses enfants pour la simple et unique raison que personne au monde ne risquait de choisir les même qu'eux. Ils affirment donc manifester leur originalité,  pas particulièrement faire référence au régime nazi. Mais selon l'expert judiciaire, "il ne doit pas y avoir que cette histoire en jeu, on ne retire pas l'autorité parentale d'un couple juste pour un prénom".


Adolf Hitler Campbell et ses parents Heath et Deborah

Source : http://www.7sur7.be


Billet d'humeur du vendredi 28 octobre 2011 (La revalorisation des allocations familiales reportée de trois mois)


En ce vendredi 28 octobre 2011 quoi de neuf en ce monde ??? La réaction des spéculateurs aux décisions du sommet européen ne s’est pas faite attendre,  à la bourse de Paris hier, les valeurs bancaires se sont envolées. La banque pourtant la plus exposée à la dette grecque, la Société générale, a même gagné 22,5% en une journée. Mais hier soir Zebulon 1er nous a fait son show avec ses deux larbins journalistiques en annonçant que le précédent plan de rigueur de Fillon allait être alourdi, probablement par des augmentations du plus injuste des impôts, la TVA. Car les « 6 à 8 milliards » supplémentaires dont Zebulon 1er a besoin, il n’est pas question pour lui d’aller les prendre dans les poches de ses amis les riches. Mais en stipulant que rien n’était encore fixé et que les discisions tomberaient, tel le couperet de la guillotine, dans 10 jours.




Mon c…. oui ! Car tard dans la nuit à l'Assemblée ou les députés examinaient le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2012, Dame Pécresse  a annoncé que l'an prochain, les prestations familiales ne seront pas revalorisées pour tenir compte de l'inflation le 1er janvier mais le 1er avril. Ce décalage de trois mois permettra d'économiser « 130 à 140 millions d'euros » par an, selon la Sinistre du Budget. Cette mesure, qui revient à geler les prestations pendant trois mois, n'était pas prévue dans le plan anti-déficits du gouvernement.

Outre l'économie qu'il permet, ce décalage d'un trimestre permettra de tenir compte des chiffres définitifs de l'inflation constatée l'année précédente, comme pour les pensions de retraite qui sont, elles aussi, revalorisées le 1er avril. Toutes les prestations familiales sont concernées par ce report de trois mois : allocations familiales, congé parental, prestation d'accueil du jeune enfant, allocation de rentrée scolaire, etc...




Cette mesure permet à Zebulon 1er de compenser la suppression, votée par les députés la nuit dernière, d'une autre mesure très impopulaire du budget de la Sécurité sociale. Zebulon 1er voulait soumettre à la CSG les revenus versés aux familles au titre du congé parental. Ce qui devait rapporter 140 millions d'euros. Devant l'opposition unanime du Parlement, le gouvernement a bien dû accepter d'y renoncer. Mais il s’en fout, car picsou Baroin nous prévoit une augmentation de la TVA (via troisième taux intermédiaire) bien puante qui touchera toute les couches de la population mais qui ruinera encore plus les pauvres bougres que nous sommes.

Amis  refusons que l'on pénalise encore les familles qui sont déjà fragilisées par une situation économique. Il  est vraiment temps de reprendre  nos vies entre nos mains. Mais de manière radicale car comme nous le savons déjà les élections n’apporteront  rien de nouveau sinon une continuité dans le foutage de gueules.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!


jeudi 27 octobre 2011

Appel à manifester contre les crimes homophobes et transphobes. Le 5 novembre à 15h Place de la République à Lille.



« Crimes homophobes et transphobes... assez!
La violence contre un citoyen(ne) homosexuel(le) , transsexuel(le)  ou transgenre ne serait elle pas la même que toutes les autres violences?
Qui nous soutient chez nos politiques?
Cela vous indigne?
Crimes homophobes et transphobes... assez!


Réveillons-nous !
Ne subissons plus !

Agissons contre l’incitation à la haine homophobe et transphobe et contre toutes les violences !

Assez  de ces faits divers :

Ils avaient violemment frappé deux jeunes filles parce qu'elles s'embrassaient en public dans les rues de Charleville-Mézières.
La semaine dernière en Écosse, Walker, 28 ans, a été assassiné, brûlé vif pour le seul fait d'être homosexuel.

Et n'oublions pas les trop nombreuses insultes, discriminations et agressions que subissent les citoyen(ne)s homosexuel(le)s, transsexuel(le)s et transgenres au quotidien!!!


Ne soyons plus des victimes !
La liberté de tous vaut plus que leur haine !
Y a-t-il une justice à deux temps ?
Vos sifflets, vos voix, vos messages pour interpeller nos dirigeants !


« Crimes homophobes et transphobes: la honte ! »
« Ça pourrait être votre enfant ! »


Rejoignez la non-violence et l'égale justice pour tou(te)s les citoyen(ne)s !
Rendez vous dans toutes les grandes villes pour dire "ASSEZ !!" »

Le groupe de Béthune avec d’autres organisations cosignataires comme l’ACF ou Stop-Homophobie Agissons. Vous donnons Rendez vous à Lille place de la République à 15H00 le 5 novembre 2011 pour un défilé dans les rues du centre-ville ou un rassemblement (selon le nombre de participant(e)s), donc venez nombreuses, nombreux!!!

N.B : vous trouverez ici la page de cet évènement.




La brique n°29 est dans les bacs




"On l’avait quittée en pleine campagne d’auto-promo sur son bilan municipal, on la retrouve, à la radio, dans les journaux, à la télé, en lice pour le Saint-Graal élyséen. Au petit jeu de la bataille d’opinions, Martine Aubry avance ses billes. Méthode garantie en laboratoire.

Nous sommes le week end de la braderie. Alors que sur les transistors la candidate aux primaires socialistes répond aux questions révérencieuses de Stéphane Bern, trois jeunes gens déboulent au stand de la Brique. – « Bonjour, on va vous demander de ranger les boissons et de signer ce procès-verbal ». On ne comprend pas très bien. – « Vous êtes qui exactement ? » – « Des agents de police, et vous venez de contrevenir au règlement municipal en vendant de l’alcool sur votre stand. Si vous n’obtempérez pas, nous allons procéder à la destruction de la marchandise. Vous étiez au courant ? ».

On avait entendu des choses… Comme quoi la vente d’alcool serait interdite à partir de 15h le samedi. Les arrêtés anti-alcool, on commence à y être habitués. Comme du reste aux policiers en civil, à la police montée, à l’hélicoptère de la gendarmerie bourdonnant au-dessus de nos têtes au moindre prétexte. Pas de doute, le laboratoire, c’est nous.

À Marseille, tentant de damer le pion à l’infâme Guéant, Aubry déclarait cet été : « La police a besoin d’être revalorisée […] la droite a baissé les bras à Marseille comme ailleurs ». On flippe sec. Surtout quand elle propose de rétablir les 10 700 postes de flics disparus à la faveur de la RGPP (1). Mais qui se sent réellement en sécurité au contact de la police ? Autrement dit, pour qui travaille réellement Martine Aubry ? Sûrement pas ceux et celles que les flics discriminent à longueur de temps, transformant la moindre remarque en « outrage », la moindre protestation en « rébellion », encore moins ceux et celles qui subissent quotidiennement les contrôles au faciès, les provocations et l’occupation policière rue Jules Guesde ou dans les quartiers « périphériques » de la métropole. À l’heure où le site internet « Copwatching Nord île de France »  défraie la chronique en soulignant les accointances de certains flics avec les groupuscules d’extrême droite et leurs « bavures » quotidiennes, c’est 400 cowboys de plus qu’Aubry veut lâcher sur la ville.

Ce qu’il y a peut (-)être de plus triste, c’est qu’à gauche, quand on parle de « sécurité », il ne s’agit plus de faire en sorte que chacun d’entre nous soit à l’abri des contrats précaires, des banquiers, des huissiers ou des propriétaires affables. En somme, d’œuvrer à plus de justice sociale. Il ne s’agit pas non plus de combattre les violences racistes et sexistes qui s’expriment dans les rangs de la police et au Parti Socialiste. Comme à droite et à l’extrême droite, il s’agit de sécurité « tout court ». Comprendre : de flicaille, de patrouilles et de peines de prisons. Droite, gauche, même combat, au service de l’Ordre…"

Le collectif de rédaction


1 : Révision générale des politiques publiques. 

Victoire populaire face à Cora


Peuple en colère via Internet  1, Cora 0. Mercredi soir, la direction de la chaîne d'hypermarchés a finalement fait marche arrière dans l'affaire d'une caissière accusée de vol. «La direction de Cora Mondelange a décidé de ne pas poursuivre la procédure engagée à l'encontre d'une salariée du magasin», écrit le groupe sur sa page Facebook officielle. Traduction, face à la mobilisation des internautes sur Twitter et Facebook, Cora a décidé d'arrêter son suicide médiatique.

La caissière, employée depuis dix ans par  l'hypermarché et gagne 940 euros par mois, était en procédure de licenciement pour avoir récupéré une réduction d'un euro sur un ticket de caisse abandonné par une cliente. Cette représentante du personnel CGT de l'hypermarché a livré sa version des faits au micro de France Inter ce mercredi: «J'ai pensé à mon fils de 8 ans, je l'ai détaché, mais vraiment au vu de tout le monde, et juste après, à 14 heures, à la fin de mon service, on m'a interpellée, l'adjoint de la sécurité et ma chef de caisse me disant que c'est la propriété de Cora».

Cette histoire de licenciement abusif et rétropédalage de l’employeur du a l’ampleur de la contestation sur le net prouve que si nous sommes unis, contre le capitalisme le plus dur, nous pouvons gagner toutes les batailles et instaurer un autre mode de vie.


Billet d'humeur du jeudi 27 octobre 2011 (Nous ne croyons pas aux tractations entre Zebulon 1er et Dame Merkel)


En ce jeudi 27 Octobre 2011 quoi de neuf en ce monde ???  Avec la crise financière, les dirigeants nous ont habitués au spectacle de rencontres au sommet où ils proclamaient régulièrement qu'ils avaient sauvé l'euro, l'Europe, voire le monde entier, pour nous dire la semaine suivante que tout était à recommencer. La fréquence de ces spectacles était d'un par mois. Maintenant, c'est tous les trois jours. Rien n'est sorti des marchandages entre Zebulon 1er  et Dame Merkel de cette semaine, si ce n'est une conférence de presse commune sur l'air de Tout va très bien, madame la Marquise. Pourquoi donc ces marchandages entre les États de la zone euro, tous endettés pour avoir aidé les banquiers et les grands groupes capitalistes à sortir de la crise financière de 2008 ?

C'est que ces messieurs les banquiers, une fois que les États les ont sortis de la mouise, ont trouvé un filon rentable en prêtant de l'argent à ces mêmes États. Pendant plus de deux ans, les banques ont encaissé des intérêts faramineux. Mais voilà que certains États ont tellement vidé leurs caisses et les poches de leurs citoyens qu'ils ne peuvent plus payer les sommes croissantes exigées par les banques. La Grèce est pratiquement déjà en faillite, l'Espagne et le Portugal, voire l'Italie, pas loin de l'être. Même l'État français commence à être suspecté quant à sa solvabilité.Tous les dirigeants d'États sont d'accord pour sauver la mise aux banquiers. Ils sont d'accord aussi pour faire payer les pauvres bougres que nous sommes. Ils ont déjà commencé à le faire en imposant des politiques d'austérité, plus ou moins graves suivant les pays. Ils se sont partout attaqués aux salaires et aux retraites, ils ont diminué le nombre d'agents de l'État, diminué les protections sociales et augmenté les impôts, surtout ceux qui, comme la TVA, frappent avant tout les classes populaires. Et le seul résultat qui a filtré de leurs rencontres, c'est la décision d'aggraver encore les politiques d'austérité.




Mais l'accord de tous les gouvernements pour faire payer les classes populaires ne répond pas encore à la question : que doit débourser chaque État pour remplir les caisses des banquiers ? La Grèce, étranglée par ses créanciers, ne peut manifestement plus payer, et demain, d'autres pays menacent de devenir insolvables. Alors, ces messieurs les banquiers exigent que les États européens soient collectivement responsables des dettes de chacun d'entre eux.Les banques françaises ont été les principaux usuriers de la Grèce. Zebulon 1er, en leur nom, voudrait bien qu'une caisse commune européenne leur assure du crédit bon marché pour les dédommager. Mais l'Allemagne, étant le pays le plus riche de la zone euro, renâcle. Dame Merkel ne tient pas à prendre dans son budget au-delà d'une certaine limite pour payer les banquiers des autres. Il y a de l'eau dans le gaz du « couple franco-allemand », qui ne marche que tant qu'il s'agit d'imposer la loi de leurs deux bourgeoisies aux pays plus petits d'Europe.

Quel que soit le compromis qu'ils auront choisi, il se fera de nouveau au profit des banques et des groupes financiers, derrière lesquels il y a le grand capital. Et l'argent qui ira au grand capital sera pris une fois de plus sur les classes populaires.Le renforcement des politiques d'austérité qu'ils envisagent poussera encore plus le peuple vers la pauvreté, réduira la consommation, augmentera le chômage (Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A, ceux n'ayant exercé aucune activité au cours du mois, en France métropolitaine a augmenté de 26.000 (+0,9%) le mois dernier pour s'établir à 2.780.500.)et aggravera la crise.




L'intérêt de l'écrasante majorité de la société serait d'arrêter de donner de l'argent à fonds perdus aux groupes financiers, d'exproprier les banquiers sans indemnité ni rachat et de centraliser les banques en une seule entité sous le contrôle de la population. Mais cette politique, les dirigeants politiques ne la mèneront pas, dévoués corps et âme qu'ils sont au grand capital. L'important pour le monde du travail n'est pas de savoir qui, de Zebulon 1er  ou de Dame Merkel, l'emportera dans les marchandages. De toute façon, c'est au monde du travail que la note finale sera présentée. Les dettes n'ont pas été contractées pour les exploités mais pour la classe privilégiée. Ce n'est pas notre affaire. Ce qui l'est, c'est de défendre nos emplois et nos salaires.

Face au chômage, il nous faudra imposer dans un premier temps l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Face à l'inflation, que les dirigeants préparent désormais ouvertement, il faut imposer l'augmentation générale des salaires et la protection de leur pouvoir d'achat par leur indexation sur les hausses de prix, l'échelle mobile des salaires. Mais surtout évoluer dans un deuxièmes temps vers une autogestion générale des moyens de productions pour nous amener vers une société libertaire synonymes de liberté, de solidarité, de proximité, de respect, de consensus, d’égalité, d’entraide et de culture.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!