mercredi 7 septembre 2011

Le nuage radioactif de Tchernobyl jugé inoffensif

Le nuage, quel nuage? Confirmant, de fait, qu'il n'y aurait pas eu de retombées radioactives dangereuses pour la santé en France à la suite de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, la Cour d'appel de Paris a ordonné ce matin un non-lieu général dans l'enquête sur les conséquences dans l'Hexagone de l'explosion de la centrale nucléaire ukrainienne. Les frontières françaises sont donc parfaitement étanches, confirme la Cour qui ne voit aucun lien scientifique entre le passage du nuage sur l'Est et la France et la Corse du 30 avril au 5 mai 1986 et l'augmentation de certaines pathologies.

Même l'ex-patron du Service central de protection contre les rayons ionisants, le Pr Pierre Pellerin, bénéficie d'un non-lieu. Il avait été mis en examen pour "tromperie aggravée" en 2006 pour avoir caché l'ampleur de la radioactivité générée par le nuage qui s'est depuis miraculeusement dissout dans la stratosphère juridico-politique nationale.

Après Fukushima, le ministère public souhaitait clore ce dossier pour ne pas relancer le débat sur la sécurité des centrales en affirmant que les conséquences du nuage radioactif sur la santé des populations n'étaient pas mesurables. Un argument réfuté par le corps médical qui a noté une augmentation des pathologies thyroïdiennes, en Corse notamment, depuis le passage du nuage radioactif désormais définitivement déclaré inoffensif.