mardi 13 septembre 2011

Billet d'humeur du mardi 13 septembre 2011 (Interdit de cantine ou de livres scolaires pour chômage ou impayé)

En ce mardi 13 septembre 2011, quoi de neuf en ce monde ??? Une sélection discriminatoire à l'entrée des cantines scolaires ? La polémique est née au début de l'été à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), mais elle touche en fait près de 70 communes en France, dont Bordeaux  ou les enfants de chômeurs n'ont pas accès aux cantines scolaires. Car certaines municipalités ont choisi d'accueillir en priorité les enfants dont les deux parents travaillent.

Dans les textes, « une commune n'est pas tenue de proposer un service de cantine » comme l'explique le maire UMP de Thonon où cette controverse a enflé. Et il a raison, c’est cela le pire. Mais, « dès lors qu’un tel service existe, il doit être accessible à tous, quelle que soit la situation professionnelle des parents »,  répond Jacques Pélissard, président de l’Association des maires de France.

Pour Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves), ce n’est cependant pas un hasard si l’on « s’en prend »  aux enfants de chômeurs. « L’argument consistant à dire que les demandeurs d’emploi ont le temps de venir récupérer leurs enfants à la pause de midi en cache d’autres, moins avouables. Fragilisés, ces gens ont tendance à moins protester. Et puis, ce sont eux qui bénéficient, lorsqu’il en existe, des tarifs sociaux. Mieux vaut donc, du point de vue des finances municipales, privilégier les familles qui paient plein pot ». Comme disait coluche « saloperie de pauvres » pffff…




Et si on rajouté une couche histoire de, les Toffano ont un fils en 3e au collège Ernest-Renan de Saint-Herblain (près de Nantes en Loire-Atlantique), bin lui, il s'est vu privé de manuels scolaires cette année. La faute ? Ne pas avoir payé les 20,80 euros qu’ils doivent à la cantine de cet établissement public. «  L'éducation est un droit. C'est aberrant de priver un enfant de manuels scolaires pour une dette des parents. Il n'est pas responsable ! », fulmine le père, Antonio Toffano, à Ouest France.

Mauvaise volonté ? Non, oubli ou autres préoccupations, ça peut arriver, à n'importe qui : « Quatre mois que je suis cloué au lit avec un cancer. J'avais d'autres chats à fouetter que de penser à 20 €. », ajoute-t-il.

L’inspecteur d’Académie Bernard Javaudin explique à Ouest France qu’il s’agit d’une « maladresse. Les dettes d'une famille ne doivent pas interférer sur la pédagogie. La cantine est un service annexe. Quand il y a défaut de paiement, même si c'est regrettable, son accès peut être interdit. Mais on ne prive pas l'élève de livres. » et pour tant cela à été fait avec tous la douleur psychologique que cela implique. Sanctionner les élèves pour les actions de leurs parents ? L’établissement la fait à l’envers, dans la même lignée du décret du 23 janvier 2011 en France, autorisant la suspension des allocations familiales aux parents des élèves absentéistes. La cantine, service payant non obligatoire dans les écoles, qui peut facilement servir de moyen de pression, voire de discrimination sur les plus démunis.

Mais au fait pour financer ces cantines, si nous demandions des comptes à nos hommes politiques de tous bord (même Le Pen qui voulais laver les mains sales de la France…  pauvre c… comme dirait Zebulon 1er) corrompus par l’argent de la France-Afrique et via les valises de Robert Bourgi. Pauvre monde dans lequel nous vivons. Espérons que bientôt les gens se réveilleront et créeront de leurs mains un monde libertaire.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!