mercredi 31 août 2011

Billet d’humeur du mercredi 31 août 2011 (Bettencourt le retour)


En ce mercredi 31 août 2011, quoi de neuf en ce monde ???Ce n'est qu'une phrase dans un livre, mais elle fait l'effet d’un pavé dans la mare. Parce que son auteure est une magistrate au sommet de l'institution judiciaire, la juge Isabelle Prévost-Deprez, dessaisie de l'affaire Bettencourt. Et parce qu'elle accuse directement Zebulon 1er d'avoir reçu des espèces chez Lilane Bettencourt avant son élection en 2007, dans un livre publié ce mercredi. «Boule puante», rétorque l'Elysée, dans une enquête que consacre Libération au témoignage de la magistrate.

Dans un livre consacré aux personnes brisées par le chef de l'Etat, intitulé «Sarko m'a tuer», Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au Monde, ont recueilli le témoignage saisissant de la juge Prévost-Deprez. Cette magistrate aguerrie instruisait un volet du dossier Bettencourt avant d'en être dessaisie à l'automne 2010. Et pour cause, révèle-t-elle : elle avait connaissance d'au moins deux témoignages incriminant expressément le chef de l'Etat.

Le premier témoignage vient d'un des témoins dans l'affaire, raconte-t-elle dans le livre : « Il m'a dit qu'il avait vu des remises d'espèces à Zebulon». Un témoignage recueilli hors procès verbal. La magistrate raconte ensuite qu'un deuxième témoin s'est exprimé, non pas à elle, mais à une personne de son cabinet. «L'infirmière de Liliane Bettencourt a confié à ma greffière, après son audition par moi : J'ai vu des remises d'espèces à Zebulon 1er, mais je ne pouvais pas le dire sur le procès-verbal ».

Deux témoins, révèle donc la magistrate, ont vu le chef de l'Etat recevoir des espèces de la part de la milliardaire avant sa campagne en 2007. Lorsque l'affaire battait son plein, la comptable de Liliane Bettencourt avait bien parlé de versement d'espèces mais n'avait nommé personne.

Qu'une juge respectable lâche donc dans un livre ces informations absolument déflagratoires est une première. Libération note d'ailleurs que la vice-présidente du TGI de Nanterre devra sans doute assumer ses propos devant un tribunal, si les nouveaux magistrats chargés de l'affaire décident d'entendre son témoignage ou celui de l'infirmière en question.

 L'Elysée a répliqué ce mercredi que ces accusations étaient «infondées, mensongères et scandaleuses», rêvons pas ils vont pas avouer. Contactée par Libération, la présidence de la République assurait dès mardi «tout ignorer, tout», et s'indignait d'une «situation affolante, d'un régime où l'on peut professer des accusations sans en assumer la responsabilité.» «La magistrate avait le devoir de ne pas garder une information comme celle-là», note par ailleurs l'Elysée, qui s'étonne de ces révélations, «un an et demi après les faits». Un proche du chef de l'Etat évoque même une attaque de campagne dans les colonnes du journal : «Martine Aubry dénonçait les boules puantes. Eh bien, nous y sommes.»

Pour Fabrice Lhomme, un des auteurs de «Sarkozy m'a tuer», «cela ne restitue que quelques phrases d'Isabelle Prevost-Desprez, qui parle surtout et principalement de la pression hallucinante qu'elle a eue sur les épaules (...), et elle dit clairement qu'elle a senti la main de l'Elysée derrière toutes les difficultés qu'elle rencontrait pour son enquête et derrière les peurs qu'elle devinait chez les témoins qu'elle convoquait».

Amis en conclusion l’on citera encore cette belle phrase de Louise Michel "C'est que le pouvoir est maudit et c'est pour cela que je suis anarchiste" et surtout oublions pas notre objectif, c'est-à-dire une société libertaire de solidarité, de proximité, de respect, de consensus, d’égalité, de libd’entraide et de culture.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!